Alpes de Haute-Provence - La Motte du Caire - Boscodon - Queyras

L’école buissonnière dimanche, jour de notre arrivée, nous a permis quelques découvertes intéressantes dans la région de la Motte du Caire dans le Sud de St Jean de Montclar dont le Phlomis herba-venti et la Vaccaria hispanica.

Puis, après le départ du groupe, nous sommes restés une journée supplémentaire dans cette magnifique région. Nous avons eu le bonheur d’arpenter un sentier particulièrement riche de la forêt de Boscodon, et d’y être accompagné par Jean Timbal, que de nombreux promeneurs apparemment intéressés par la botanique n’ont pas manqué de questionner.

Nous n’avons regretté qu’une chose: l’absence du groupe avec nous, tant cette petite excursion était enrichissante. Les très nombreuses Clematis alpina étaient malheureusement fanées. Mais nous avons eu la chance de voir le Trochiscanthes nodiflora, apiacée caractéristique des hêtraies sapinières.

Nous avons arrêté notre promenade dès l’apparition des premiers Cypripedium calceolus. Il était déjà midi et sur les conseils d’Elisabeth nous voulions nous rendre à St Véran dans le Queyras.

Nous avons suivi les grandioses gorges de la Durance. Notre pique nique sur ses berges a été un véritable enchantement. Des nuées de papillons peu farouches butinaient des fleurs nouvelles pour nous comme la Campanula medium ou l’Epipactis atrorubens.
Pour la première fois en quarante ans notre chauffeur pilotait une voiture munie de freins et d’une marche arrière!!!!! Nous avons ainsi pu nous arrêter photographier l’Astragalus alopecurus.

Elisabeth ne nous a pas induit en erreur en nous conseillons St Véran. Nous n’avons pas eu le temps d’y touver la plante rare, mais nous y avons traversé des alpages fleuris au-delà de l’entendement. Aucun appareil photo ne peut rendre la magnificence du spectacle qui s’offrait à nous.

Notre dernier arrêt nous a permis de découvrir Campanula spicata.

Il était malheureusement temps de rentrer à l’hôtel, de boucler les valises et regagner à regret notre plat pays landais.

Françoise me signale une erreur. Il s'agit de Campanula medium et non media. Pour notre très distinguée latiniste, ici ce n'est pas l'adjectif "medius, media, medium" = moyen, mais le génitif pluriel de Medi = les Mèdes (antique population asiatique); donc c'est la campanule des Mèdes.

Et comme toujours si vous voulez voir les photos dans un ordre logique, allez directemet voir l'album photo sur Google+.