Samedi 23 Mars 2019 : Sortie Fritillaires, Tulipes, Gagées, Anémones

Nous avons eu droit ce samedi 23 mars 2019 à l’explosion du printemps dans toute sa magnificence.

Sur le parking, nous avons pu nous intéresser à deux brassicacées communes :  Arabidobsis thaliana et Draba muralis.
Arabidobsis thaliana est la première plante supérieure dont le séquençage de l'ADN a été effectué. C’est un organisme de référence, aussi bien pour la recherche végétale que pour l'évolution, la génétique ou encore la recherche fondamentale. Cette petite plante annuelle, a un cycle de vie rapide (six semaines de graines à graines), elle est résistante et peut s’autoféconder. Ses fruits sont des siliques ce qui la distingue de Draba muralis dont les fruits sont des silicules.
Draba muralis croît dans les prés secs, les décombres. La tige, relativement élevée pour le genre, porte des feuilles dentées et embrassantes. Les petites fleurs blanches sont nombreuses et serrées au sommet des tiges puis l'inflorescence s'allonge beaucoup pendant la fructification.

Ceci n’était qu’une petite mise en bouche avant le festin qui nous attendait. Nous ne savions pas où marcher pour ne pas écraser les fritillaires. Nous avons vu de nombreuses fleurs doubles (deux inflorescences par tige) et quelques blanches. Mais le Graal, la double blanche, reste toujours introuvable. Joëlle nous a proposé de procéder à un comptage. Bertrand d’un pas assuré a donc délimité un carré de 5 mètres de côté. Le carré d’échantillonnage a été choisi dans une partie moyennement fleurie. Seuls les pieds fleuris ont été comptés et les fleurs doubles n’ont compté que pour une.

Sur 25 m2 Joëlle en a dénombré 250. J’ai mesuré la parcelle sur Geoportail et je suis arrivée approximativement à 16770 m2. Nous aurions 176.770 plants!!!!! Même si les sceptiques veulent diviser par deux, cela reste PHENEOMENAL.

Joëlle nous a accueillis pour un sympathique déjeuner sur l’herbe. Puis nous avons continué nos pérégrinations par de petitse routes tortueuses dans le splendide et vallonné St émilionnais.
Nous avons d’abord fait un arrêt Tulipa sylvestris, puis Anemone hortensis subsp. Pavonina et Anemone coronaria, pour terminer par une belle station de Tulipa radii dont la feuille ne dépasse jamais la fleur contrairement à la Tulipa agenensis.