Sortie du vendredi 12 mars 2021 : Tulipa radii à Saint Brice

Nous nous sommes retrouvés à une quinzaine de personnes sur un parking au bas de l’église de Cazaugitat. A 10 h nous étions prêts à partir mais une personne manquait à l’appel. Nous avons donc attendu dix minutes et dès son arrivée nous sommes partis.

Première station

Nous sommes allés jusqu’à la butte de Launay, située à environ 1 km du village. C’est le point culminant de la Gironde. Dans une vigne, un peu en contrebas du sommet, au premier carrefour rencontré,  nous avons trouvé :

  • Hyacinthus orientalis
  • Muscari neglectum
  • Narcissus pseudonarcissus
  • Tulipa sylvestris
  • Brassica napus (colza)

Nous sommes ensuite montés jusqu’au sommet et là nous avons fait le tour de la butte. Nous avons trouvé :

  • Carex flacca
  • Narcissus pseudonarcissus
  • Muscari neglectum
  • Muscari botryoides : nous ne sommes pas sûrs de la détermination mais nous voyons une différence avec M. neglectum, les feuilles sont plus larges, dressées et plus courtes que la hampe florale. Malgré ces différences un doute subsiste !
    Il y avait un véritable tapis de muscari tant M. neglectum que, peut-être, M. botryoides
  • Carex caryophyllea
  • Juniperus communis
  • Tulipa sylvestris
  • Viola hirta
  • Narcissus x medioluteus : anciennement N. biflorus. Il n’y avait que les feuilles.
  • Ophrys araneola
  • Ophrys sphegodes (un seul exemplaire en fleur)

Après cette première station nous sommes retournés à Cazaugitat et nous y avons pique-niqué. Une petite averse nous a surpris pile au moment du pique-nique mais nous avons pu nous mettre à l’abri!

Deuxième station

Après le pique-nique 3 autres personnes nous rejoignirent et près du cimetière nous avons découvert un véritable champ de :

  • Anemone hortensis subsp. pavonina : Renonculacées. Anémone des jardins. Belle fleur d’un rouge vif. La plupart de ces anémones étaient stériles mais en cherchant un peu nous avons découvert plusieurs fleurs fertiles au milieu des stériles. La différence est très nette entre les 2 formes : pétales innombrables pour les stériles alors que pour les fertiles les pétales sont beaucoup moins nombreux et surtout on voit parfaitement les étamines (noires). La forme stérile se multiplie de manière végétative. Au milieu de ces anémones rouges nous en avons trouvé une rose pâle !

Ce furent ensuite :

  • Ranunculus bulbosus : Renonculacées. Renoncule bulbeuse
  • Euphorbia helioscopia : Euphorbiacées. Euphorbe Réveille-matin, petite éclaire.
  • Hieracium pilosella : aux endroits où elle pousse, elle étouffe Anemone hortensis subsp. pavonina
  • Narcissus pseudonarcissus : mais il n’y avait que les feuilles
  • Ceterach officinarum : une petite fougère
  • Valerianella sp

Troisième station

Nous sommes repartis direction Saint-Brice. Juste à l’entrée de ce village nous tournons à gauche direction Castelvieil. Puis, arrivés à une patte d’oie nous sommes partis à gauche sur une voie sans issue que nous avons suivi jusqu’à une ferme et là, dans la vigne à gauche, nous avons pu voir un grand nombre de tulipes d’un rouge vif !

  • Tulipa raddii : Liliacées. Tulipe précoce. C’est une tulipe dont les tépales sont rouges avec, à la base, intérieurement, une tache noire entourée de jaune et extérieurement une tache jaune entourée de noir. l’extrémité des tépales est alternativement ronde ou aiguë. C’est une tulipe implantée dans nos régions par les romains.
  • Calendula arvensis : Astéracées. Souci des champs, souci sauvage. Quelques grosses touffes de soucis aux fleurs d’un bel orange vif.
  • Muscari neglectum : Hyacinthacées. Muscari à grappes, muscari en grappes, muscari négligé, muscari oublié. Fleurs bleu foncé, ovoïdes, avec au sommet un orifice bordé d'une collerette de dents blanches, en grappe dense au sommet de la tige ; odeur de prune caractéristique.
  • Anemone coronaria
  • Anemone hortensis subsp. pavonina
  • Veronica hederifolia
  • Alopecurus arvensis
  • Veronica persica

Après ces premières observations faites dans la vigne nous sommes passés de l’autre côté de la route et nous avons observé les plantes qui se trouvaient de part et d’autre de la piste cyclable. Nous avons trouvé :

  • Antthriscus sylvestris : Apiacées. Persil des vaches, cerfeuil des bois. Ombelles de fleurs blanches assez denses
  • Veronica persica : Scrophulariacées. Véronique de Perse, véronique commune. Fleurs bleu vif, solitaires, à l’aisselle des feuilles et avec un pédoncule mince et très long
  • Lamium purpureum : Lamiacées. Lamier pourpre, ortie rouge, pain-de-poulet. Fleurs rose violet, en glomérules, corolle à tube droit et à 2 lèvres, la supérieure en casque.
  • Galium mollugo : Rubiacées. Gaillet, mou, caille-lait blanc. Fleurs blanches parfois rosées. Feuilles en verticilles par 5 à 8, tige lisse à 4 angles
  • Cruciata laevipes : Rubiacées. Gaillet croisette, croix de Saint André, herbe à miel. Fleurs jaunes à l’aisselle des feuilles, feuilles verticillées généralement par 4.
  • Rumex acetosa : Polygonacées. Grande oseille, oseille des prés. Fleurs verdâtres ou rougeâtres, feuilles en forme de fer de hallebarde.
  • Rumex acetosella : Polygonacées. Petite oseille, surelle. Pousse généralement sur sol plutôt acide mais se trouvait ce jour-là sur sol apparemment calcaire. Fleurs verdâtres (2 types de fleurs : fleurs mâles et fleurs femelles), feuilles rougeâtres en forme de fer de hallebarde.
  • Cardamine praetensis : Brassicacées. Cressonnette, cresson des prés. Fleurs roses ou lilas parfois blanches. Feuilles pennées, celles de la base en rosette.

Nous avons cherché, sans le trouver, Nostoc commune : crachat de lune. Végétal primitif. C’est une cyanobactérie. Le Nostoc Commune constitue des masses gélatineuses plus ou moins arrondies, de surface irrégulière, d’un vert bleu noirâtre ou vert-olivâtre, de la taille d’une noix ou d’une noisette que l’on trouve fréquemment sur le sol. On ne le voit guère que par temps humide ou pluvieux car par temps sec la plante perd beaucoup d’eau, se recroqueville et ne forme plus qu’une mince pellicule papyracée, noirâtre, translucide, appliquée sur son support. Dans cet état, elle passe souvent inaperçue mais à la pluie suivante elle se gonfle de nouveau élevant jusqu’à 92% sa teneur en eau. Dans les cultures, les jardiniers en connaissent l’existence, ils l’appellent «crachat du diable» ou «crachat de la lune». Quand ils le trouvent dans les allées, ils le rejettent dans les plates-bandes, à titre d’engrais.

Comme l’heure tournait et que le couvre-feu était à 18 h nous avons dû rentrer sur Bordeaux.