Dernier jour de ce week-end prolongé. Nous suivons une route désaffectée et longeons une falaise bien exposée. Les Saxifraga longifolia sont légion.
Nous avons la chance d’y découvrir un ail rare et protégé en France, l’Allium moly. D'origine européenne, il se trouve surtout en région méridionale et notamment en Espagne
Matinée consacrée à deux versants à la végétation spécialement contrastée. Nous nous rendons vers la chapelle de Santa Elena en longeant une falaise exposée plein sud où nous découvrons une flore de type méditerranéen. Nous sommes surpris d-y découvrir Bituminaria bituminosa.
Réussite totale pour ce week-end merveilleusement organisé par André et Alfonso.
Le soleil et les fleurs ne nous avaient pas boudés. Nous nous sommes retrouvés à midi sur le parking au col du Pourtalet.
La pluie s’est invitée pour le dernier jour de ce beau voyage. Elle n’a toutefois pas trop perturbé nos herborisations de la matinée à Caunes Minervois au cours desquelles nous avons eu la chance de voir le Prangos trifida ex Cachrys trifida. Nous avons trouvé entre autres un petit glaïeul.
Journée de transfert. Avant de rejoindre le minervois nous faisons halte à Fontfroide.
Les massifs environnants, dans la Narbonnaise, sont à majorité calcaires. A Fontfroide, le massif gréseux présente donc une flore différente. Nous sommes en terrain acide. On y retrouve principalement deux familles de plantes : les Cistacées et les Ericacées.
Encore de belles découvertes aujourd’hui. Nous nous rendons le matin, par un beau soleil sur le plateau de Leucate, plateau calcaire, constamment battu par le vent et qui domine la mer d’une quarantaine de mètres. Nous y découvrons une végétation méditerranéenne soumise à des conditions difficiles : vents violents et desséchants, embruns, eau rare.
Notre première herborisation près de Maury nous permet de découvrir côte à côte quatre cistes : Cistus albidus , Cistus laurifolius, Cistus monspeliensis et Cistus salviifolius.
Première journée de notre voyage dans l’Aude et premier contact avec une tramontane glacée balayant presque continuellement la Montagne du Tauch .
Le seul regret du séjour : ne pas avoir pu profiter de la possibilité de visiter le lendemain la Giara et ses trésors botaniques avec nos amis Gianni et Gabriele – un violent orage nous en a empêchés. Nous avons quand même eu la chance de voir les petits chevaux sauvages qui y vivent. Ils y sont protégés depuis que la Giara est devenue Parc Naturel.
Très belle matinée en bord de mer, paysages et flore très intéressants.
Après-midi libre, explorations botaniques avec quelques belles surprises.