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Nous herborisons le matin sur de riches prairies un peu avant Castel de Cabres. Nous y découvrons une magnifique fabacée bleue particulièrement épineuse : Erinacea anthyllis. Les fleurs y étaient particulièrement nombreuses. Nous ne citerons que : Anthyllis montana, Marrubium supinum ( fleurs roses et non blanches comme pour Marrubium vulgare) et Fritillaria lusitanica, hélas un peu fanée.

L’après-midi à la Mola de Ares les plus courageux ont pu admirer Salvia lavandulifolia et Hormathophylla spinosa.

Premières herborisations sur une prairie aux alentours du Couvent Saint Salvador de la Horta de San Juan. Nous y découvrons Ophrys speculum, Mercurialis tomentosa...

Nous cheminons ensuite sur un sentier ombragé où nous admirons : Epipactis helleborine, Hippocrepis emerus, Cytinus ruber Vicia peregrina.....

L’après-midi nous admirons dans une autre pelouse : Phlomis lychnitis, Antirrhinum litigiosum, Nigella damascena.

Nous rendons ensuite hommage à un impressionnant olivier bimillénaire.

Notre premier jour d’herborisation nous a conduits sur la magnifique plage de Peniscola. Le château de Pedro de Luna, dit le cardinal d’Aragon, domine la ville ancienne au Sud. A la fin du Grand Schisme d’Occident (1378-1417), l’antipape Benoit XIII, Pedro de Luna, dit le cardinal d'Aragon, exclu d'Avignon d'où il régnait sur une partie de la chrétienté s’installe à Péniscola, où il meurt après 19 années de résistance à Rome.

 Sortie décevante au Porge ce jeudi 7 avril. La pluie qui nous a tant manqué cet hiver était au rendez-vous. Une accalmie nous a permis d’herboriser au sec dans les dunes.  Les floraisons brillaient par leur rareté en raison de la sécheresse. Les sangliers nous avaient devancés, labourant consciencieusement le terrain. Les rares Neotinea maculata trouvées n’étaient pas fleuries. Il en était de même au Pouch où les Daphné cneorum ne nous ont offert que leurs boutons.

Très belle sortie guidée et organisée par Alfonso et André. Nous nous sommes retrouvés près d’une trentaine, sous un beau soleil, sur le site du Moron. Ce site à l’ambiance si particulière, aux pentes recouvertes d’Asplénium scolopendrium et aux bas-fonds tapissés de milliers de Leucojum aestivum a enthousiasmé les participants.