Billets de blog

Nous nous sommes retrouvés très nombreux jeudi 24 novembre à Carcans, beaucoup de nos amis mycologues linnéens nous ayant rejoints.

Le calcaire des carrières de la région de Crazannes est finement grenu, homogène, blanc ou clair et en général assez tendre. Il est stratifié en bancs massifs, pur à 98%, les 2% restant sont constitués de silex noirs, bruns ou blonds. Ces sédiments sont datés de la partie supérieure de l'étage Turonien qui appartient à la série du Crétacé supérieur.

Nous nous retrouvons par une belle journée, près de Lesparre, au port de Goulée.

Un petit bonus nous permet de retrouver les beaux arbres exotiques que nous avons pu admirer tout au long de notre séjour.

Merci à Alain qui m’a fait parvenir de magnifiques photos d’oiseaux prises dans le delta de l’Ebre.

Sur la rive droite de l’Ebre, émerge l’imposante figure du château templier de Miravet. Les Templiers ont fait de cette forteresse, d’origine mauresque, avec celles de Tortosa, Monzón et Gardeny, la clé de la reconquête des territoires valenciens.

Journée de contrastes, le matin nous cheminons par une route en lacets serrés pour atteindre le Mont Caro à 1442 mètres, point culminant de la province de Tarragone.

Nous herborisons le matin sur de riches prairies un peu avant Castel de Cabres. Nous y découvrons une magnifique fabacée bleue particulièrement épineuse : Erinacea anthyllis. Les fleurs y étaient particulièrement nombreuses.

Premières herborisations sur une prairie aux alentours du Couvent Saint Salvador de la Horta de San Juan. Nous y découvrons Ophrys speculum, Mercurialis tomentosa...

Nous cheminons ensuite sur un sentier ombragé où nous admirons : Epipactis helleborine, Hippocrepis emerus, Cytinus ruber Vicia peregrina.....

Notre premier jour d’herborisation nous a conduits sur la magnifique plage de Peniscola. Le château de Pedro de Luna, dit le cardinal d’Aragon, domine la ville ancienne au Sud.

 Sortie décevante au Porge ce jeudi 7 avril. La pluie qui nous a tant manqué cet hiver était au rendez-vous. Une accalmie nous a permis d’herboriser au sec dans les dunes.  Les floraisons brillaient par leur rareté en raison de la sécheresse. Les sangliers nous avaient devancés, labourant consciencieusement le terrain.