15 Juillet 2021 : L'Ecot
Ce matin nous partons pour l’Ecot à 4 km de Bonneval sur Arc. Le temps est hélas maussade et tous les équipements de pluie sont de sortie.
Ce matin nous partons pour l’Ecot à 4 km de Bonneval sur Arc. Le temps est hélas maussade et tous les équipements de pluie sont de sortie.
La pluie battante qui s’abat sur Lanslebourg au moment de notre petit déjeuner se transforme en neige fondue et nous laisse dans la plus grande perplexité.
Nous nous garons à la ferme des Coulours pour herboriser en direction du petit Mont-Cenis. La pluie, le vent, la brume n’entament pas notre moral. Bien équipés ou bien déguisés, nous débutons notre marche. Nous découvrons : Dianthus pavonius, Gymnadenia nigra subsp.
Notre séjour débute, sous un beau soleil, par une magnifique herborisation au Col de l’Iseran. De Lanslebourg, où nous logeons, au col de l’Iseran nous circulons dans un véritable jardin et regrettons de ne pas faire un arrêt à chaque tournant.
Départ très tôt ce matin, près de 800 km sur autoroutes chargées nous attendent. Mais quelle récompense !!!!
Belle journée pour notre dernière sortie avant la trêve estivale. Nous quittons st Christophe des Bardes pour un premier arrêt dans un petit bois de chênes avant Saint Genès de Castillon. Les floraisons sont déjà bien avancées et nous regrettons de trouver le magnifique Lathyrus niger défleuri.
Cette première sortie après le confinement nous a permis de nous retrouver dans les marais de Carcans où nous avons accueilli notre nouvelle adhérente, Virginie.
Les Galanthus nivalis et les Petasites pyrenaicus étaient au rendez-vous. Le Polystichum setiferum abonde toujours autant. Il est facilement reconnaissable grâce à ses pinnules pétiolulées et à la petite oreillette située à la base des pinnules.
La rareté des vernales nous a poussé à nous intéresser à la floraison de Corylus avellana.
En cette période morose, nous avons eu la chance de nous retrouver, hélas masqués, mais par beau temps. Cette première sortie était consacrée à la précoce Erica lusitanica Rudolphi.
Dans une note, Jean Laporte-Cru, qui nous a bien manqué, la décrit comme suit :
Electricité de France, propriétaire du domaine d’Hostens y exploitait un gisement de lignite dans le but d’alimenter la centrale thermique située à l’Est du Bourg d’Hostens.
Ce gisement à ciel ouvert fut exploité de 1933 à 1963. Le domaine a été laissé vacant par EDF suite à la fermeture de la centrale thermique.