Samedi 23 Juin 2018 : Le Verdon
Nous nous sommes retrouvés le samedi 23 juin, pour clore le programme des sorties organisées cette année par notre association. Le temps était superbe, nous étions une douzaine, la plupart encore sous le charme des fleurs et des paysages vus pendant le voyage annuel dans les Alpes Maritimes. La sortie avait été organisée (à la perfection, comme d’habitude) par Alfonso et André, avec l’expertise de Jean. Nous avons regretté l’absence de Marie-Reine, qui herborisait sous d’autres cieux…
La première étape nous a conduits au phare Saint Nicolas, au Verdon. Enfin, « conduits » … plus ou moins bien, « certains » ont eu du mal à trouver l’endroit – merci au groupe pour sa patience!
Du petit phare nous sommes partis vers le rivage, en traversant la dune grise, puis la dune blanche. Nous avons d’abord rencontré une série de Poaceae caractéristiques des dunes fixées dont je n’ai hélas aucune photo décente : Corynephorus canescens (Canche blanche), Vulpia fasciculata (Vulpie des sables) et Koeleria albescens (Koelerie blanchâtre). Puis nous avons eu le plaisir de retrouver quelques magnifiques plantes protégées, comme Linaria thymifolia, Silene Portensis ou Silène uniflora subsp. thorei (qu’il a fallu chercher un moment…). Calystegia Soldanella (qui ne serait plus une Calystegia, mais un Convolvulus…) et son coloris délicat était partout. Arrivés à la dune blanche, Ammophila arenaria et Agropyron junceiforme (qui serait devenu Elytrigia juncea subsp. Boreoatlantica) avaient peu de concurrence…. Il a été noté que la diversité allait s’amenuisant, certaines espèces n’étant représentées que par un seul exemplaire, d’autres, comme Achillea maritima (Diotis), n’ont pas été trouvées.
Nos organisateurs avaient prévu le pique-nique dans un bois, bien ombragé, moment de convivialité toujours apprécié.
Nous nous sommes ensuite rendus à la Pointe de Grave, pour explorer la dune au-dessus de la plage, qui était presque déserte – probablement en raison du foot… Pas mal d’espèces intéressantes, mais la star était Astragalus baionensis, bien fleurie cette fois-ci. Dans le lointain, le Phare de Cordouan…
La dernière étape nous a conduits au port de Neyran, le long du chenal, pour voir une flore caractéristique des milieux concernés par la marée.
Merci à nos organisateurs pour cette belle journée – à l’année prochaine pour de nouvelles aventures botaniques!